En plus des ordinateurs, les entreprises utilisent actuellement des objets connectés au réseau pour faciliter la circulation des informations et risquent ainsi d’héberger un nid de virus.
L’organisation matérielle du réseau
La mise en commun des informations nécessite l’affectation d’un matériel comme serveur par lequel les différents usagers vont passer pour accéder au terminal commun. Ainsi, la mise en réseau des ordinateurs permet de faciliter l’usage d’une seule imprimante commune. L’avantage principal de mettre les ressources en commun est d’abord de réduire les espaces de stockage grâce à la mise en commun des informations partagées. Ainsi, il n’est pas nécessaire de disposer d’autant de disques à grands espaces de stockage que d’utilisateurs, les postes de travail pouvant se résumer à des unités de capacités minimum. Le partage se fait via un réseau de câbles connectés par un switch qui dispose d’autant de ports que d’unités centrales. Par ailleurs, le partage peut se faire via le réseau virtuel, moyennant une passerelle entre les deux réseaux. La technologie wifi permet enfin de connecter les terminaux modernes sans fil.
Les exigences humaines et logicielles
Le travail en réseau facilite le partage et la gestion d’informations bien structurées en niveau d’accessibilité protégé. Le premier risque que court le réseau est en effet dans le piratage de données censées être privées. Le premier moyen de protection utilisé est l‘utilisation de mots de passe par chaque utilisateur autorisé. Mais l’utilisateur peut constituer le maillon faible du système s’il gère mal ses mots de passe personnels. De même, l’accès à des sites ou fichiers infectés par un utilisateur met tout le système en danger. Un antivirus est indispensable dès lors que les données sont partagées. L’entreprise doit en effet protéger ses propres données tout autant que celles de ses clients et partenaires en ligne, sous peine d’être mise à l’écart. Il s’agit donc à la fois de protéger les machines et leurs systèmes d’exploitation et de sauvegarder les données. A cet effet, un pare-feu activé par défaut et un antivirus capable de réaliser une analyse comportementale de la connexion à internet doivent être mis en œuvre.